décembre 13, 2006 |
Le film Marocain "What a Wonderful World" |
J'ai assisté avant hier à l'avant-première du film marocain "What a Wonderful World" de Faouzi Bensaïdi qui sort à partir d'aujourd'hui dans les salles nationales. Je vous laisse avec mon article... N.B: Je remercie Najlae Benmbarek et Reda Benjelloun.
Le complexe cinématographique Mégarama de Casablanca a servi de rond-point cinéphilique en accueillant les embouteillages humains qui sont venus, ce Lundi 11 Décembre, pour assister à l’avant-première du film Marocain «What a Wonderful World » (W.W.W) de Faouzi Bensaïdi. Une salle comblée de journalistes et de stars Marocaines passionnés et curieux de découvrir ce long métrage qui a fait bonne impression à Venise et dernièrement à Marrakech. Tout fier et presque ému, le jeune cinéaste Faouzi Bensaïdi a tenu à remercier et féliciter toute l’équipe du tournage sans oublier de souligner que le Maroc dispose d’un énorme potentiel en cinéma. « What a Wonderful World » a été tourné à Casablanca. L’histoire, est celle de Kamel, personnage incarné par Faouzi Bensaîdi, tueur à gage et insomniaque confirmé. Il a l’habitude d’appeler Souad (femme de ménage le jour, fille de joie la nuit) jusqu’au jour où il tombe étrangement amoureux de la voix de Kenza (campée par la talentueuse Nezha Rahil) qui est agent de circulation. Le film est également fleuronné des mésaventures de Hicham, (hacker désabusé et gigolo en herbe) qui proposera un contrat à Kamel le tueur. Le film est une sorte de radiographie de la société Marocaine. Une société bourrée de contrastes au quotidien. Le réalisateur a tenté, grâce à une image concentrée, de traduire subtilement certains clichés comme l’alcoolisme, la prostitution, la circulation, la folie des portables et l’immigration clandestine. Sauf que c’est un peu trop pour un film de 99 minutes. Malgré l’absence du titre fétiche de Louis Armstrong. La bande son, quant à elle, reste atmosphérique et irréprochable… puisqu’elle s’allie parfaitement à l’image. Le modeste réalisateur aurait pu masteriser une chute moins facile et standard car « What a Wonderful World » avec son brin d’ironie et de dérision, est comparable aux travaux de Woody Allen et de Paul Haggis (Crash). Le cinéma marocain avance doucement mais sûrement. Et qui sait ! Peut-être que demain, grâce à ce cinéma… on vivra dans un Wonderful World.
Cet article est également publié sur le portail, le Courrier de Casablanca
Par: Oussama Benjelloun |
posted by O.B @ 11:48 PM |
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1 Comments: |
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awili 3la merci! ma 7chemtich! contente que tu sois venu.. xox
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awili 3la merci! ma 7chemtich!
contente que tu sois venu..
xox