Pavillon d'extravagances chez un mec hors-dinaire

avril 26, 2007
Cinémarocain: Putain çà fait plaisir
Il y’a de cela quelques jours Sir Nourredine Karram, grand connaisseur en maths-tière de 7ème art, balbutiait quelques méchancetés à la radio à propos de certains films Marocains… « What a Wonderful World » de Faouzi besaidi en Particulier ! Le comble c’est qu’il juge le movie médiocre et inutile alors qu’il est sorti avant la fin du film en question !
Moi je conseillerais (je me le permets) au jeune beurre(k) de se consacrer à sa oula show et à ce qu’il fait à la radio en attendant de prendre des cours en cinéma…
Entre temps le réalisateur de WWW fait son chemin et le Cinémarocain aussi…


"What a Wonderful World", long métrage du réalisateur et acteur marocain Faouzi Bensaidi, est programmé dans le cadre de la 21-ème édition du Festival International du Film, qui se déroule du 19 au 29 avril à Washington.Le film, qui sera projeté à deux reprises les 26 et 27 avril, raconte les péripéties de quatre personnages vivant à Casablanca, ville de contrastes, à la fois moderne et archaïque.Kamel (Faouzi Bensaidi ) est un tueur à gages qui reçoit ses contrats par internet. Il a coutume d'appeler Souad (Fatima Attif), une fille de joie occasionnelle, après ses exécutions. C'est souvent Kenza (Nezha Rahil), agent de la circulation, responsable du plus grand rond-point de la ville, qui lui répond. Bientôt, il tombe amoureux de cette voix et part à sa recherche.Finalement Hicham (El Mehdi Elaaroubi), un hacker professionnel qui rêve d'émigrer en Europe, infiltre par hasard les contrats du tueur à gages.Faouzi Bensaidi a travaillé au théâtre comme metteur en scène et acteur avant de réaliser en 1997, son premier court métrage, intitulé "La Falaise", qui a reçu 23 prix dans plusieurs festivals internationaux.En 2000, il a réalisé deux courts métrages "Le Mur", primé au festival de Cannes et "Trajets" primé au festival de Venise. En 2003, son premier long métrage "Mille Mois", doublement primé au Festival de Cannes est distribué dans une dizaine de pays.D'autre part, "Sounds of the Soul" (Rythmes de l'âme), film documentaire de Stephen Olsson (USA) consacré au Festival des Musiques Sacrées du Monde de Fès, sera diffusé les 24 et 26 avril dans le cadre du Festival International du Film à Washington.Ce film montre des séquences de la 10-ème édition du Festival de musique spirituelle avec le rassemblement à Fès de milliers de musiciens et de mélomanes chrétiens, juifs et musulmans pour exprimer leur culte et foi à travers la musique mystique et liturgique.Le Festival International du Film de Washington, ouvert par la projection du film "La môme" sur la vie d'Edith Piaf, rebaptisé pour le marché américain "La vie en rose", a programmé une série d'autres nouveaux films étrangers en se focalisant, cette année, sur le cinéma moderne français.Une sélection de films étrangers de plusieurs pays dont l'Allemagne, l'Angleterre, la Suisse, la Corée du Sud, la Chine, figurent aussi sur l'agenda de ce festival international qui se propose, selon les organisateurs, "d'explorer, de découvrir et d'emmener l'audience vers des chemins dont ils n'ont jamais soupçonné l'existence".
Source: MAP
posted by O.B @ 11:46 PM   1 comments
Des fois, je me dis...
Des fois, je me dis que j’aurais pu commencer cette phrase autrement
Des fois, je me dis que les militants ne font que verser leurs larmes sur le sable
Des fois, je me dis que nos enfants grandissent trop vite
Des fois, je me dis que l’école n’est pas obligatoire
Des fois, je me dis que cet écran devant moi peut, lui aussi, tomber amoureux
Des fois, je me dis que tout est éphémère sauf le temps !
Des fois, je me dis qu’on est tous entrain de vivre dans un film
Des fois, je me dis que la pollution, c’est bien pour la santé
Des fois, je me dis que l’art est exploité par l’argent
Des fois, je me dis que le sourire gratuit d’un mendiant suffit à passer une bonne journée
Des fois, je me dis que les regards pourraient meubler les paroles et les silences
Des fois, je me dis que toi qui me lis, tu fermeras froidement cette fenêtre dans quelques secondes en oubliant toutes ces fois
Des fois, je me dis qu’on se dit trop de choses et de dits inutiles dans la journée sans se dire un seul mot de juste et vrai
Des fois, je me dis que j’aurais pu m’en passer de cette note
Des fois je me dis… ‘‘Des fois je me dis’’
posted by O.B @ 12:41 AM   2 comments
avril 19, 2007
Avoir plusieurs "filles" à son arc ?!
Ce qui suit est une Chronique-Audio, rédigée par moi-même et qui a été (gentiment) censurée par une radio marocaine.

C’est un fait ! Les Marocaines sont sexy y’a pas photo. Elles nous envoûtent avec leurs senteurs, leurs pantalons serrés et leurs décolletées aux couleurs d’arc-en-ciel. Ben c’est leur droit… tant qu’elles nous font monter au 7ème ciel. N’est ce pas.
Donc les jeunes femmes Marocaines se font belles, se font Rebelles pour se faire Remarquées (et être maquées ou remaquées). Çà aussi c’est leur droit ! Elles peuvent forcer sur le maquillage ou être sapées des derniers arrivages. Tant mieux !
Par contre nous les mecs, on n’a pas besoin de tout çà. On est des ‘‘mâles’’ nécessaires… et vice-versa heureusement. Je me demande par exemple comment ferait-on sans les femmes ? Vous imaginez la frustration ? Une Abstention digne du Ramadan mais à la puissance 69.
En général, il suffit que quelqu’un dise ‘‘Il faut faire la queue’’ ou encore ‘‘Je nourrie ma chatte’’ pour que tous les esprits tordus se mettent à ricaner. J’dirais plutôt que c’est mignon !
A part cela, y’a un point que j’aimerais bien souligner… c’est celui de la virginité. La virginité, de nos jours, est l’une des hypocrisies de la société Marocaine. Je ne suis pas entrain de généraliser loin de là, mais prenons comme exemple les Hôtels qui justement exigent l’acte de mariage aux couples. Je trouve çà bien ! Même très bien. Mais quand tu vois après des associations entrain de distribuer des préservatifs gratuitement. Ben là on se demande si la schizophrénie n’a rien à voir là-dedans.
Maintenant, j’aborderais un dernier point ; c’est le fait que les filles adorent (non mais adoooorent) qu’on leur fasse des compliments. Elles en raffolent. Donc chers auditeurs, si vous êtes mariés ou si vous avez une copine, essayez de lui dire des paroles (pas la chanson). Essayez de lui dire plus souvent ‘‘Tu sens Bon chérie’’ ou encore ‘‘Tu es belle aujourd’hui’’. Même si c’est pas le cas… çà passe, çà marche, çà capte. Çà vous permettrait même de faire autre chose que de regarder la télé le soir.
Après tout elles nous doivent bien çà, elles qui souffrent mensuellement (pour ne pas dire menstruellement). On leur doit bien des mots doux : c’est la moindre des choses et ce n’est pas interdit.
Et pour finir je dirais… ‘‘Les filles, je crois que j’vous aime’’

Aimons-nous
posted by O.B @ 3:53 PM   13 comments
avril 17, 2007
Laissez moi rire !
Je reçois ce genre de mails chaque jour mais celui-là a curieusement attiré mon (in)attention... Lisez jusqu'au bout.

:24/03/2007 - 17h45 -
Cher Ami,
Je sais que vous serez étonnez de recevoir mon mail et je vous comprends mais voyez vous cher monsieur, apres mure réflexion, je me décide enfin, mais avant, je tiens a me présenter a vous. Je me rejoui que vous ayez enfin pri contact avec moi. Mon nom est madame *** Nenita,je suis une citoyenne philippienne (on parle Français en Philippines ?) a part entiere et la veuve du défunt ministre des finances philippien qui est mort le 15 mai 2002 (j'ai même pas envie de vérifier). Mon mari est tombé gravement malade est a donc été conduit en Europe pour des soins intensifs, mais plus tard il est décédé des suites de sa maladie et a été enterré (non c'est pas vrai!). J’ai donc hérité de mon défunt mari la somme de 12.000.000 de dollars américains (douze millions de dollars américains).Cet argent, je l’ai caché dans une mallette et déposé au sein d’une compagnie de finance et de sécurité ici en Philippine.Cependant, ayant insisté aupres de la compagnie de finance et de sécurité pour que ma mallette soit gardée avec un maximum de sécurité de tel sorte que personne ni meme une organisation gouvernementale philippienne ne puisse prendre connaissance de son existence, jusqu’a ce que je sois prete a la retirer, alors la dite compagnie pour répondre a mon exigence maximum de sécurité a utilisé des moyens diplomatiques pour envoyer ma mallette hors des philippines et précisément a la maison mere de leur compagnie en côte d’ivoire ou ma mallette se trouve donc discretement gardée dans le coffre fort. Ce dépôt a été fait et codé dans le cadre d’un arrangement secret selon lequel ma mallette contient uniquement des biens de famille.Cela signifie donc que la compagnie elle meme ne connaît pas le contenu de la mallette qui pour plus de sécurité a été envoyée en côte d’ivoire (çà va çà va on a compris) sous une assurance diplomatique et déclarée comme contenant des biens de famille .
Et n’ayant plus confiance en mon entourage ici en philippine et la côte d’ivoire étant un pays en proie a la guerre, je me retrouve dans une impasse et je voudrais que vous m’aidiez discretement a emmener ma mallette d’argent a une adresse beaucoup plus discrete et stable dans votre pays ou je pourrai commencer a investir. Si vous voulez sincerement m’aider, nous discuterons au préalable du pourcentage que je vous donnerai sur la somme totale se trouvant dans la mallette. En fait, depuis la mort de mon mari, ses freres m’ont chassée de la maison familiale et ont essayé a plusieurs reprises de porté atteinte a ma vie pensant qu’a ma mort tous les documents légaux des biens que possédaient mon mari leur reviendraient de plein droit.Grâce a la notoriété et aux relatons influentes que possedent les freres de mon mari, ils ont réussi a m’arracher toutes les propriétés de mon défunt mari ainsi que tous ses biens matériels. Mais ils ne se sont pas arretés la et m’ont obligée a leur révéler tous les comptes bancaires de mon défunt mari en menaçant a nouveau ma vie.Je leur est donc donner ces informations et ils ont confisqués tous les comptes bancaires de feu mon mari.Je leur est tout révéler sauf l’existence de ce dépôt que j’ai fait au sein de la compagnie de finance et de sécurité a Abidjan en côte d’ivoire car ceci représente tout mon secret espoir caché. Cependant, j’ai toujours peur des freres de mon mari car ils continuent a m’espionner et vont jusqu’a écouter mes conversations (on dirait un film). C’est pourquoi j’ai décidé de chercher quelqu’un de confiance a l’extérieur des philippines qui m’aidera a retirer la mallette de la compagnie de finance et de sécurité et placer discretement l’argent dans son compte pour un investissement futur. Je vous demande de considérer ma situation qui est celle d’une veuve et de venir a mon aide car aujourd’hui a part cette mallette, je n’ai plus d’argent et ma situation financiere est plus que difficile(ma situation financiere est a zéro). Et ma demande d’aide est d’autant plus urgente que je paye 100 dollars par jour a cette compagnie de sécurité comme frais de stockage de ma mallette. Si vous désirez m’aider, je vous ferez parvenir dans mon prochain email, les coordonnées de la compagnie de securité afin que vous les contactiez pour l’envoi immédiat vers vous pour la securiser. Je vous remercie infiniment pour votre coopération et j’attends de vos nouvelles pour la conclusion de cette affaire.
Bien a vous MADAME **** NENITA

Madame a été charmante et juge que je suis quelqu'un de confiance... voici ma réponse:

:26/03/07 - 10h35 -
Je suis désolé de voir la dificulté dans laquelle vous vous trouvez.
Je connais en effet des gens sympas et professionnels de confiance qui pourront vous aider à placer votre argent en afrique du nord au Maroc ou en sud-est de l'europe du Nord, Puisqu'ils ont déjà fait ce genre d'opération lors d'un tournage et une autre fois lors d'un détournement. Je demande 2800 USD d'avance que vous allez m'envoyer par virement international pour vous mettre en réseau avec ces personnes qui vous aideront et qui, en l'occurence, exigeront une copie légalisée scannée de la somme de votre héritage ainsi qu'une image récente de la malette, ensuite je vous contacterai par GPS pour tracer notre investissement.



.. Et Hier, Toc Toc.. Ups Je reçois la malette !
posted by O.B @ 7:20 PM   10 comments
avril 10, 2007
Mon cerveau-lent survole
Sans grande classe et loin des places business classe, la scène se passe entre les douze douces poufiasses de race et les amateurs des dessous et de chasse qui s’envolent puis s’enlacent les fesses, les faces, les strings et j’en passe les autres paperasses… faisant la messe devant la masse des fils en face des tasses de café de ce quartier coriace et flasque.
Je ne suis pas Salas Alias. Des godasses qui donne des passes dans un terrain de crasse, Mais je boudasse leurs godes et leur ass en attaquant leur terrasse de casse. Pass-pass soudain je me lasse de cette masse de connasses.
J’assume la surface sans Chivas pour semer une ou deux nasses pour retrouver sa trousse ou sa trace Oui, Non, c’est elle… Elle arrive, donc Labass… me drogue de son regard (sur une note de basse FA diaz). Elle m’enjôle de sourire et puis m’embrasse (l’instinct).
Je me sentais tel un as. Donc, elle m’invitasse à s’installer sur un livide divan de daim divin entre le jar de vin et le vent qui envoûte le jardin et le tableau vif, fin et fugace étalant sans censure les deux seins d’une sainte-ni-touche mi-pile-ou-face mi-farouche.
Mon rêve est lynchant et louche à cause de ma place business classe et de mes flouss. Plus tard, j’ai réalisé qu’il était vantard genre canular phare : Oui, je suis con et blédard… La prochaine fois, mon billet sera 2ème classe ; et la chasse sera, j’espère, plus tenace. Mais entre temps, je sais que j’ai trop la classe.
posted by O.B @ 4:51 PM   5 comments
avril 03, 2007
Le Woodstock des écrits-vains Marocains
Le poisson est mort Dimanche...
Dris Chraïbi restera un des pionniers de la scène littéraire maghrébine et c'est grâce à lui (entre autres), que les livres aujourd'hui ne sont pas (que) des écrits vains.
Liberté d'expression, musiques populaires et cheikhatisme, fumées de joints, plumes, inspiration, HII, la marche verte, sahara, l'autre rive, oppression, chapitres... tous des éléments qui ont servi à cette époque "Woodstock littéraire" d'être le tremplin pour écrire ensemble l'hymne de la liberté et le chant de la révolution.
Sa présence était presque indispensable. Maintenant il n'est plus... c'est un arrêt... une fin.
Driss Chraïbi n'a pas voulu qu'on lui rende hommage le 10 Avril (grand prix de la nouvelle). Il a préféré voyager avant. L'oiseau était tellement généreux et altruiste que cela devenait contagieux, la preuve je partage avec vous un beau texte de Driss rédigé en Avril 1999 où il rend hommage à Fouad Laroui, à cette belle époque et bien plus encore.

Spéciale dédicace aux moins de 20 ans que j'invite à lire entre les lignes.

"Méfiez-vous de Fouad Laroui" par : D.C
L'individu écrasé par la loi du groupe, est-ce une spécificité marocaine ?

Novembre 1997. Casablanca. Ma tournée au pays natal était enivrante, enivrante et épuisante. J'ai pris quelques jours de repos, afin d'écouter mes os. L'ami Abdelkader Retnani nous a reçus royalement chez lui, mon fils Yassin et moi. Retnani est mon éditeur marocain. Non, il n'a pas abordé la délicate question des droits d'auteur. Sa table valait tout l'argent du monde... Et puis, un matin, j'ai été réveillé en sursaut par des éclats de rire. C'était Yassin qui venait d'ouvrir Les Dents du topographe, d'un certain Fouad Laroui.
Il hoquetait littéralement de rire, se tapait sur les cuisses. « Non, mais il est dingue ce type, c'est pas possible... » Il en pleurait. « Ecoute-moi ça... » Il avait 16 ans, alors, je me suis dit : « Le livre est bon. »
Ce n'est que le lendemain que j'ai pu m'en repaître à mon tour. Il m'a rajeuni. Je pensais à Jorge Luis Borges, à Une enquête au pays, à Erskine Caldwell, à Nous, les vivants. J'étais heureux, rassuré quant à l'avenir de cette littérature dite « maghrébine d'expression française ». Je venais de découvrir un écrivain tout court, sans étiquette de produit de marché. Il avait du recul par rapport à son monde d'origine, par rapport à lui-même surtout. Il ne se prenait pas au sérieux. Il n'écrivait pas pour « l'écrivanité ». Il amenait le lecteur à se poser des questions - et singulièrement le lecteur occidental à tordre le cou à ses chers fantasmes et, par voie de conséquence, à ceux qui les véhiculaient. L'humour était souverain, les dialogues comme enregistrés par un micro-trottoir, les personnages campés d'après nature, ou presque. Je retrouvais le Maroc tel qu'en lui-même, enfin...
En quarante-cinq ans de carrière et de pérégrinations de par le vaste monde, seuls Mohamed Choukri et Manuel Vázquez Montalbán m'ont enchanté. Ils ne m'ont pas parlé boutique. J'ai beaucoup appris auprès d'eux. J'avais envie de voir ce Fouad Laroui en chair et en os. Il a débarqué chez moi le 21 novembre 1998, aussi guilleret que le ciel de la Drôme. Il m'a donné du « cher maître », « Usted », « professeur », eu égard à mon âge, sans doute. L'accompagnaient Hamid Barrada (de Jeune Afrique) et une toute jeune blonde qu'il prenait un plaisir à faire passer pour sa fille, née d'une ancienne union avec une Hollandaise. Il surveillait son maintien à table, l'empêchait de boire. « Une gorgée, ma fille », disait-il - et elle obtempérait, ravie d'entrer dans son jeu. Qui était dupe ? Barrada. Allons, ami Hamid, réveille-toi. C'est son amie. N'as-tu pas remarqué comme elle baissait les yeux en rencontrant les miens, en fille soumise et obéissante en présence du Marocain macho que Fouad Laroui prétendait être ? Je sortais de temps en temps dans le couloir afin de soulager mon hilarité. Le nec plus ultra de l'histoire, c'était son air sérieux, avec cette nudité du regard qui est un privilège de l'enfance. Bref, il ressemblait trait pour trait à son oeuvre, très à l'aise et mal à l'aise à la fois en cette fin de siècle, loin du terroir natal qu'il chérissait plus que tout, avec cette distanciation qu'impose un vrai talent littéraire.
Je viens de refermer Méfiez-vous des parachutistes. Lisant ce roman, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à un autre livre, Un diable au paradis, du regretté Henry Miller. Voilà Miller bien heureux, bien libre, à Big Sur, un coin édénique des États-Unis. Et puis survient un Français esthète, raffiné, cultivé, maniaque. En très peu de temps, l'individu nommé Henry Miller n'a plus été chez lui, n'a plus existé. Si j'établis ce parallèle, c'est pour poser une petite question à Fouad Laroui (je la lui ai posée, d'ailleurs). L'individu écrasé par la loi du groupe, est-ce une spécificité marocaine, voire arabo-musulmane ? Est-ce qu'elle n'existe pas sous d'autres cieux, déguisée et habillée par la démocratie ? Je pèse mes mots : tu es un écrivain génial, Fouad, c'est-à-dire libre. Tu possèdes une technique à toute épreuve : partir de personnages très ordinaires et d'une situation très simple pour aboutir à l'absurde. C'est cela qui fait la valeur de ton humour ouvert et lucide. À présent que ta trilogie maghrébine est terminée, emploie donc cette même technique ailleurs, à commencer par cette Europe où la destinée a conduit un jour tes pas...
posted by O.B @ 12:41 AM   2 comments
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