Pavillon d'extravagances chez un mec hors-dinaire

juillet 31, 2007
Une joie de substitution

Le Sport > La politique - Félicitations





posted by O.B @ 2:22 AM   2 comments
juillet 17, 2007
Les PRIVATE des Caraïbes
Ils appellent cela anniversaire, after, crémaillère ou simple posage intime. Ça se passe habituellement dans un appart’ de la banlieue Casablancaise ou dans l’une des villas ‘‘piscinées’’ des kilomètres impairs entre nos deux capitales. (Une double recharge est suffisante pour trouver le lieu).
T’y’es invité par une amie proche ou une personne intéressée de faire ta connaissance (pour ne pas dire de méchancetés). Elle te fait le câlin de commodité mi-heureuse de te voir mi-demandeuse ta contribution. Tu réalises quelques secondes ensuite que tu viens de subir un gros plan opéré par les mirettes des invités présents que tu méconnais. Tu fais partie du décor que tu dois vite détendre en lâchant une vanne modérée ou en baisotant les joues inconnues, histoire de te souhaiter la bienvenue et prouver que t’es intéressant et sobre !
Les présentations sont généralement galvaudées mais tu dois absolument retenir les prénoms ce qui n’est pas évident.
«… Ravi de même
Vous êtes de Rabat ?
Tu connais L. d’où ?
Un event ou sur le net
Que fais tu dans la vie ?
Tu ressembles à l’autre
Sympa Ami en commun… »
On vire vers un mini sujet avant que la banalité du ton ne laisse place à un curieux intérêt aux noms de familles et aux occupations professionnelles et estudiantines (souvent pompées et sublimées).
Tu débites une de tes premières conneries et ça passe parce que la nana d’en face est défoncée… Tandis que ton voisin perdu à ses heures trouvées annonce la (sa) couleur Bi. Cette déclaration, aussi normale qu’imprévisible, passe comme une lettre (respectueuse) à la poste.
A ce moment là, les règles du jeu stipulent qu’il est apprécié de donner un coup de main à la chef d’orchestre. Primo, pour apaiser son stress d’‘‘inviteuse’’. Secundo, pour palper l’atmosphère et tertio, pour donner un coup de main.
Elle fredonne et elle est bonne, la musique qui orne le petit Bar et ses senteurs. La table est fleuronnée d’amuse-bouche et autres apéritifs séduisants (mais pas seulement)… les bougies juchent les coins du Hall et la chaleur se fait caresser par un ventilateur bas de gamme.
Quelques coups de fils instruisent le retard des autres invités donc de la mangeotte.
L’ambiance est saupoudrée de Jazz et de chanson française avec option guitariste live au piano bar plus arabesque chicha et boussoles suspendues. L’air, doux et cotonneux, inspire la félicité.
Le livreur et les autres arrivent et s’intègrent… Pendant que les effets des premiers panachages frôlent l’aphrodisie.
Les invités sont des couples, des jeunes lauréates et quelques bonhommes présentables et cultivés. Ils sont Marketeurs, architectes, futurs médecins, artistes ou forts-mateurs… Marocains, Français et Belges modernes…
On tombe amoureux du guitariste et de sa voix de nounours, ça jazze et ça jongle entre l’unplugged et le stand up. Les commentaires restent subtils et les compliments, déguisés. Dans ce genre de soirée, tu as du mal à distinguer entre le premier et le second degré ; tu peints les blagues belges en jaune et tu dessines un rire cristallin face aux agressions habiles.
Morphée et le spiritisme sont loin, la lumière est tamisée ! La pizza et les sushi sont tellement appétissants qu’ils suggèrent l’emploi de la très jalouse chambre à coucher pour jouer aux vrais amoureux ou pour concrétiser les esquisses d’effleurements sympathiques.
Quelques macérations plus tard, l’ambiance devient hachée… Le guitariste est fatigué, la fatigue te fait dire une niaiserie impardonnable et tu es la cible ! Oui la cible !
Il est vrai qu’on est là pour s’amuser. Mais des fois, c’est tellement enveloppé et pointillé que ça devient un test ! La soirée privée est un théâtre intime, tous les invités sont des comédiens, donc on fait semblant de s’amuser ! C’est jouissif mais éphémère.
Dans les rôles principaux, on retrouve la cible, incarné par la personne la moins compatible au milieu cosy et qui, par maladresse, suscite le dédain des autres. Dans le rôle du guignol, qui d’habitude a une voix efféminée pour plaire, aime se vanter et estime que tout peut jouer en sa faveur, le guignol médit les autres et n’arrête pas de parler, pour charmer il n’hésite pas à préparer un cocktail réussi ce qui ne fait pas de lui un vrai connaisseur. Le troisième rôle principal n’est autre que celui de la chef d’orchestre qui se soucie aussi bien du bonheur des invités que celui de son porte-monnaie, elle ne participe pas à toutes les conversations car elle redoute le fait d’avoir mélangé ses amis. Les autres acteurs-comédiens restent normalement posés, ils attendent leur quart d’heure de gloire.
Il faut parler à haute voix, ne jamais finir une réponse avec une question, éviter toute vulgarité, être flexible et courtois et surtout se servir soi-même.
Il faut que tu t’impliques au maximum dans les discussions sauf si t’es bourré ! Dans ce genre de soirée, on parle de notre cursus scolaire comme s’il était un film inoubliable, on expose nos ambitions avec une soudaine clairvoyance. Dans la même incohérence ambiante, tu peux être amené à exprimer ton point de vue sur la guerre en Irak, les juifs marocains, les citations de Van Dame, la grippe aviaire, les parents de Hamida, l’érotisme, les noms de famille fassis, la politique française, les associations caritatives, le cinéma arménien, la maternité d’Angelina Jolie ou les accidents de travail... Oui oui et ce à 3 heures du mat’. Les avis excessifs (xénophobie, par exemple) et les références profondément religieuses (contexte, oblige) t’isolent tacitement du ‘‘groupe’’.
L’appel à la prière accompagne les premiers à quitter… on sirote les dernières gouttes de nos boissons dont l’étymologie s’inspire d’îles lointaines ou de compét’ de tennis.
Quelques chiffres échangés entremêlés à une passe fugace et un langoureux solo de basse… On a l’impression de guetter les corps alors que les prémices de l’aurore riment avec la lourdeur des paupières.
Soudain, il n’y’a plus rien ! C’est le vide inerte… Le silence fait son show
Le lendemain (même si on y était), tu remarques que le calendrier est plus facétieux que le guignol de la veille. Tu te lèves avec une gueule de … une gueule de raton laveur beau gosse. Et tu demandes au premier croisé : ‘‘C’était bien ?’’ Parce que tu as mal quelque part et tu as oublié comment la nuit s’est contenue.
Idiot, tu prends une douche, une claque puis un p’ti déjeuner devant le vrai humour Français. Eh... Tu te dis qu’après tout, il vaut mieux rester soi-même !
Qu’est-ce qu’on est cons
posted by O.B @ 9:06 PM   6 comments
juillet 10, 2007
+2P -2N ou Quand je vois tes Yeux...

Quand je vois tes yeux cher piéton, cher concitoyen ; je vois une boule de feu et de haine qui m’est froidement adressée ou même parfois quand je vois tes yeux mon ami ; tu m’ignores tout simplement comme si j’étais une chose invisible et diaphane.
Chaque jour nous sortons de chez nous en affichant un sourire gai et gratuit tel une question sans réponse ou dont la réponse serait les visages et les regards psychopathiques des gens qui nous croisent régulièrement dans la rue alors qu’on se dirige normalement à notre travail, on dirait que ces personnes nous détestent comme si on leur avait tué la sœur ! Pourtant, on ne les connaît même pas, on n’a pas choisi de les côtoyer ni de respirer le même oxygène qu’eux. Nous diraient-ils Bonjour un jour ?.
Si j’étais un de ces autres et que j’empruntais le métro (Pas celui de Casa grand dieu!) avec les mêmes passagers chaque matin et que le langage de mes yeux ose sympathiser particulièrement avec un de ces visages souriants, je culpabiliserais grave le jour ou je ne trouverais plus en face de moi cette personne là.
Dans les grandes métropoles, le célibat explose... des millions de célibataires dans les grandes villes... et quand la question se pose, on dit qu’ils sont 50% de filles et 50% de mecs, comment n’arrivent-ils pas à se mettre ensemble ?! La cause de cela est toujours cette vie effrénée telle une course farouche ou le premier ne gagne que dalle à part le droit d’avoir existé.

Ces «petites» insouciances poignantes et hilarités ironiques pimentent notre vie quotidienne et chacun a sa perception de la chose. Comme si l’égoïsme remplaçait la solidarité pour redéfinir notre devise. Après tout, on n’est que de passage ; Pourquoi être odieux alors qu’on peut être productif ! Pourquoi être impoli alors qu’on peut être poli ! Pourquoi reculer alors qu’on peut avancer ! ... Pourquoi quand je vois tes yeux cher ami, je ne trouve pas le même sourire dans ton regard ? Nous avons simplement besoin de plus de paix et moins de haine.

P.S : On me susurre une réunion amicale entre Bloggeurs à la Squala de Casa demain (Mercredi) à 18h30 !
posted by O.B @ 4:14 PM   3 comments
juillet 04, 2007
Overdose à l’eau de rose
Faux viril baraqué aux allures d’un rieur briqué de brillants briquets braqués par les bras bruns de mon ex devin saint à midi vingt moins quart de la bouteille de vin… coulent deux laits de litre de ton satané soutif satin cireur de mes fanfaronneries de conneries ronronnées en quatre irritations mauresques à l’est de ma réclusion funeste… Embarras burlesque ; je suis mort pour le moment, veuillez laisser votre testament après la pipe sonore !
Je plie les draps, tu es loin et je suis gras…
posted by O.B @ 3:23 PM   1 comments
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