Pavillon d'extravagances chez un mec hors-dinaire

octobre 26, 2007
Where is Hamida ?
Certaines personnes ont sans doute remarqué la disparition du blog Hamida Mentoufa ! La plateforme qui hébergeait ses aventures a subitement fermé ses portes. Et la redirection vers son nouvel espace n’opère plus donc je me fais un plaisir de vous donner l’adresse : http://HamidaMentoufa.unblog.fr
Je vous prie de bien vouloir modifier le lien dans les colonnes de vos blogs et je vous invite à suivre les chroniques de Hamida Lamèche qui seront au rythme de ses menstruations mais plus régulières.
posted by O.B @ 4:27 AM   2 comments
octobre 25, 2007
D'humeur menstruée !

Plus de musique, larmes humides, la pluie s’est trempée de rides… la pluie sait tromper le guide. Ma politique est une obscénité limpide mi-vide mi-liquide. A travers l’escrime des maux, j’exprime de basses messes à cause de mes molles bassesses puis je chasse et pourchasse ma flexion de fesses… ménopause de rots et festin de mots. Mange les pépins aussi et crache le mort sceau ! ‘‘Nirvanesque’’ blancheur ou rang cœur de liqueurs accrochées à une clé de Sol et autres babioles dorées (mineures).
Mémento… je suis fatigué, c’est monstrueux !
Range ton sein, je ronge mon frein… je suis d’humeur menstruée
posted by O.B @ 1:39 AM   3 comments
octobre 23, 2007
H'mar w Bikhèèr ou la Rébellion vestimentaire

Ils sont les trois mousquetaires du stylisme des temps modernes. Amine Bendriouech, Achraf Elkouhen et Mohamed Smyej, respectivement styliste, directeur artistique et ingénieur d’état. Le trio a conçu le T-Shirt ‘‘Hmar w Bikhèèr’’ (âne et bien dans ma peau) qui orne les torses des anticonformistes depuis un an.

‘‘Pourquoi l’âne ? Parce qu’au-delà de l’insulte, il représente le schéma parfait de la bête populaire, l’infatigable travailleur, un peu comme le commun des mortels’’ Explique Achraf… Une satire sociale déguisée en mode vestimentaire pour poignarder le traditionalisme ambiant et la routine affligeante, une manière intelligente de tirer la sonnette d’alarme et dire que l’on se prend trop au sérieux à la recherche du parfait alors qu’on est bourrés de petits vices.
Pendant que le label prend de plus en plus d’ampleur, certains trouvent le slogan de mauvais goût estimant que s’afficher avec ces t-shirts est signe extérieur du syndrome ‘‘m’as-tu vu ?’’. Ces personnes voient le mouvement comme une revendication d’une liberté maladroite qui agresse les regards publics. De plus, ce n’est pas l’image de l’âne qui est mal appréciée mais son principal trait de caractère qui laisse présager que le porteur du T-Shirt est bête.
Pour débusquer ces considérations, Amine Bendriouech, le benjamin de l’aventure explique qu’il s’agit d’une autodérision ; rire de soi-même est un signe d’intelligence et d’assurance. Le slogan a été imaginé en se basant sur la dérision qui nous réconcilierait avec nous-mêmes et nous permettrait de nous accepter tels que nous sommes, avec nos qualités et nos défauts.
Le styliste n’a pas froid aux yeux ! Il encaisse avec amusement les moqueries des passants face à son look en guise d’assumer ce qu’il est. Le slogan ‘‘Hmar w Bikhèèr’’ implique qu’il ne faut pas s’entasser dans des cases préétablies pour plaire et ressembler à monsieur tout le monde, mais il revendique plutôt le droit d’être créatif différemment. D’ailleurs cette invention a été créée par hasard à partir d’une séance de ‘‘chat’’ sur Internet entre Mohamed et Achraf qui se hasardaient en se traitant de ‘‘Hmar’’ et qui ont fini par griffonner, en parodiant le signe Puma, une ébauche de bande dessinée avec un âne brayant : ‘‘Hmar w Bikhèèr’’. Le dessin s’est transformé en T-Shirt, le T-Shirt en tendance vestimentaire puis en philosophie.
Les trois artistes se sont vus dernièrement honorer d’être classés par le magazine Telquel parmi les 100 marocains qui font bouger le Maroc.
Aujourd’hui, la marque est commercialisée en porte-à-porte et chez des partenaires tels que le festival L’Boulevard qui leur a octroyé un stand lors de la dernière édition. L’équipe ‘‘Hmar w Bikhèèr’’ envisage par la suite de passer à la vitesse supérieure en étoffant la gamme en sweat-shirts, en caleçons et en casquettes tout en créant une association.

Cette innovation artistique permet de vulgariser cette vague d’anticonformisme… le chanteur du groupe Hoba Hoba Spirit, Reda Allali et l’actrice Amal El Atrache ne rechignent pas à porter ce genre de t-shirt avant tout pour encourager la créativité et promouvoir la différence.

Dans la même veine et en palpant le foisonnement de ce besoin identitaire, Kamal Sebti a contribué à cette mouvance vestimentaire en concevant la marque ‘‘Gazal’’ qui propose des T-Shirts avec des messages dessus comme ‘‘zmag ou bikheer’’, ‘‘Gawri ou bikheer’’…

Moralité, on n’a qu’à s’habiller comme on veut et comme dirait Napoléon Bonaparte ‘‘Il faut toujours se réserver le droit de rire le lendemain de ses idées de la veille’’.

Par : Oussama Benjelloun
Publié dans Madinati.
posted by O.B @ 1:33 AM   4 comments
octobre 19, 2007
L'émission Radio -BLOGOMA- présentée par...
Comment vous présenter la chose ? Voyons ! Alors, elle n’a ni tête ni queue, elle ressemble à un gueux et elle me sert d’animatrice dans votre nouvelle émission radio.
Il s’agit of course de Sana Gueux-ssous. Aussi charmante que Kelly Rowan et non moins intelligente que la minute blonde, Elle m’a gentiment proposé de travailler son émission radiophonique ‘‘BLOGOMA’’. La bonhomie de sa directrice (adjointe) Leïla Benyassine, m’a tellement bousculé que je n’ai pas pu reculer.
Ça se passe sur Aswat 104.3 sur Casablanca, les autres fréquences sont sur aswat.ma
J’y suis autant que chroniqueur enquiquineur, j’essaie de casser les imperfections des blogs (et pas seulement), en oubliant de passer la pommade ensuite.
De nombreux bloggeuses et bloggeurs vont être cités lors de la première édition.
Oussama c’est quand ??! c’est demain Samedi 20 Octobre de 14h à 15h…
A vos ondes ! les encouragements et recommandations sont les bienvenus par commentaire ou par mail. Les critiques et insultes se passeront chez la chose féminine.
posted by O.B @ 9:14 PM   9 comments
La maman d'ARB est morte Layr7amha
La maman de l’éditorialiste Ahmed Reda Benchemsi est décédée Mardi matin dernier dans des circonstances très bizarres selon la presse.
Mes sincères condoléances à la famille Benchemsi et à la famille Boucetta.
posted by O.B @ 2:26 PM   0 comments
octobre 16, 2007
Compét SimplyMoroccan - Hamida Medroba b FlétoX -
Il s'agit d'une compétition initiée par La Bloggeuse SimplyMoroccan qui promouvoie le dialecte marocain à travers plusieurs sites. et ce en français en arabe et en anglais. Le concours consiste à composer une histoire d'environ 300 mots en utilisant les 5 mots suivants:Babbôr, qrzâz, farâsha, wîlî, et khnôna.
Il y'aura un prix pour les auteurs des trois meilleurs textes.
Cette initiative est bien plus que symbolique puisque le gagnant dans tout cela reste notre chère langue, La Darija... souvent marginalisée sur la toile.
Je me suis donc prêté au concept avec quelques caractères en plus (pour des soucis de narration) et secondes de retard, ce qui est indépendant de mon envie.
Il aurait été souaitable d'élargir le délai de participation pour que le concours ait plus de visibilité mais c'est l'initiative qui compte. Je pense qu'il y'a eu une quinzaine de participants... Les résultats seront disponibles dès ce mardi soir sur le Blog de l'organisatrice.
Quant à moi je vous laisse découvrir ma participation...

Hamida est une jeune femme pale et drôle à souhait. Sa particularité se situe dans la flore qui squatte sa texture capillaire. Dit comme ça, Hamida est tout sauf une rayonnante farâsha comme celles qu’on croiserait dans les jardins de Sidi Moumen entrain de butiner un grain de joie.
Non… mais vous imaginez une vraie farâsha avec les cheveux de Mentoufa ? Ça ressemblerait à Chabal avec des ailes ! wîlî… et encore ce n’est qu’un euphémisme.
Il faut dire que Hamida cherche l’homme de sa vie depuis 324 mois. Jusque là, elle ne l’a repéré que sur les calendriers de Rugby ou conduisant une moto dans Alfie.
Notre Bridget Jones marocaine en a ras les ovaires de s’échiner les mèches avec ce destin qrzâz et cruel qui la prive de revisiter la mélodie du bonheur.
Munie de sa poisse habituelle et de son I-Pod couleur caca, Hamida décide de s’offrir un jus de pêche à la terrasse du - Café Romantique – se laissant emporter (sur place) par les paroles enthousiasmantissimes de l’Italien Reda ‘‘Ya l' Babbôr ya mon amour Kharejni men la misère, fi bladi rani mahgoure ayit ayit ou j’en ai marre matratiche l'occasion… ’’.
Il suffit de ce moment rare et profond pour que Hamida Mentoufa aille sécher ses larmes et se refaire le profil dans les WC car on ne sait jamais. Les choses viennent d’où on les attend le moins !
Juste après qu’elle ait payé sa note, elle remarque une belle merco conduite par un bel homme aux yeux bleus qui lui fait signe ! Notre amie est bouche bée, elle se retient de ne pas mouiller sa jupe noire doublée d’une cravate punky… ‘‘C’est à moi que vous faites signe ?’’ s’écria la décoiffée (en récitant son numéro de tél). Le beau gosse confirme et lui demande de s’amener… Hamida arrive à pas feutrés avec un sourire digne des pubs pour dentifrices !
Le mec: ‘‘chi ness ness lay hafdek’’
Hamida est effarée. Elle emporte sa khnôna et sa désillusion pour aller se suicider dans les normes d’un conte de fée (décoiffé).

Projet initié par SimplyMoroccan : http://vocab-marocain.blogspot.com
Sponsor :SpeakMoroccan
posted by O.B @ 1:11 AM   3 comments
octobre 12, 2007
What A Wonderful Government !
La formation qui serait retenue...
Mon petit doigt me dit que la création d'un ministère des sciences fiction a été reportée.

- Mohamed El Yazghi (Sans portefeuille),
- Mustapha Mansouri (Président du Parlement),
- Habib Malki (Commerce et Industrie),
- Mohamed Boussaïd (Tourisme),
- Aziz Akhennouch (Agriculture),
- Saïd Chbaatou (Pêches maritimes),
- Anis Birou (Artisanat),
- Amina Benkhadra (Energie),
- Abdelhouad Radi (Justice),
- Mohamed Laenser (Emploi),
- Taïeb Chkini (Education),
- Rachid Benmessaoud (Culture),
- Nawal Moutawakil (Jeunesse et Sports),
- Chakib Benmoussa (Intérieur),
- Taïeb Fassi Fihri (Affaires Etrangères),
- Yasmina Badou (Santé),
- Nizar Baraka (Affaires économiques et générale),
- Karim Ghellab (Transports et Equipement),
- Taoufik Hjira (Habitat),
- Khalid Naciri (Communication),
- Mustapha Mechachouri (Commerce Exterieur),
- Salheddine Mezzouar (Finances),
- Mohamed Abou (Modernisation du secteur public),
- Saad Alami (Relations avec le gouvernement),
- Omar Aziman (Secrétaire général du gouvernement),
- Mohamed Zahoud (Secrétaire d'Etat à l'eau et aux forêts),
- Mohamed Lemrabet (Secrétaire d'Etat à l'environnement),
- Mohamed El Gahs (Secrétaire d'Etat chargé de la communauté marocaine à l'étranger).

Where is Touria Jebrane ? Where is Diouiri ? Badou ?! Et l'autre ? Hum Where is my Umbrella ?
posted by O.B @ 3:48 AM   2 comments
octobre 10, 2007
Trop de Pub tue la pub !

Il n’est pas nécessaire d’attendre le ramadan pour constater la présence immodérée de la publicité dans notre quotidien. Elle est partout… à l’intérieur de nos boîtes aux lettres, sous les essuie-glaces de nos voitures, à la radio, sur Internet et carrément sur nos téléphones portables mais c’est surtout à la télé que tous les excès sont permis : tous les moyens sont alors bons pour instaurer le besoin d’acheter et ce au détriment de la tranquillité des citoyens. Dans la rue par exemple, la communication visuelle se permet des dimensions disproportionnées. Elle induit une vision inconfortable et une dépossession de la liberté urbaine.
Mais pour les publicitaires, c’est Noël tous les jours. Les annonceurs se suivent et ne se ressemblent en rien si ce n’est dans leur détermination à améliorer leurs parts de marché. Le bonheur des uns fait le malheur des autres car au-delà de ses attributions lucratives, la publicité propage de graves perceptions sur les marocains lambda telles que le machisme, l’insolence ou le culte de la perfection. De nos jours toutes les femmes rêvent d’être belles et minces et veulent ressembler à Monica Belluci. Partant de cette base et en voulant casser les stéréotypes, la grande marque de produits de beauté ‘‘Dove’’ a initié un programme pour l’estime de soi, une sorte de campagne publicitaire ‘‘pour toutes les beautés’’ qui consiste à accompagner les jeunes filles du monde entier à assumer leurs rondeurs loin de l’idolâtrie et des caricatures. Cette initiative a le mérite d’adoucir le caractère sectaire de la publicité. Ceci dit, la marque de cosmétiques ne détient pas la maternité de l’ambition puisque l’histoire publicitaire de ‘‘Benetton’’ est encore plus riche et engagée dans le sociétal et l’associatif grâce aux photographies controversées de l’artiste Olivero Toscani, des affiches évocatrices de métissage et de jubilation de couleurs, d’où le slogan de la marque : United colors / United nations (Couleurs unies / Nations unies). Dans la même filiation, on pourrait souligner la perspicacité des spots commerciaux de ‘‘Volkswagen’’ à transformer le préjugé de ‘‘la petite voiture’’ en argument de vente à l’image de la brillante publicité de la VW Golf GT avec l’allégorie de la mouche et la grenouille : ‘‘Ce n’est pas parce que c’est petit que ça ne peut pas vous surprendre’’.

Pour obtenir de telles perles, il va sans dire que cela demande un effort colossal en amont. L’écrivain Frédéric Beigbeder en sait quelque chose puisqu’il a déjà retroussé ses manches dans le milieu de la publicité… Le 26 Septembre dernier a été marqué par la sortie en France de l’adaptation cinématographique de son best-seller ‘‘99 F’’, qui dépeint avec cynisme et fidélité les coulisses subversives de l’industrie publicitaire, en comparant le consommateur à un mouton prêt à ruminer tout ce qu’on lui propose.
Les concepteurs de pub travaillent d’arrache-pied pour nous faire languir sans hésiter à jouer sur nos faiblesses et nos désirs comme si la formule ou le produit proposé était spécialement fignolé pour nous. Dès lors, il devient difficile d’y résister. En voyant cet enchaînement lumineux, toutes les entreprises sont tentées de recourir aux procédés ‘‘miraculeux’’ de ces concepteurs, déclanchant ainsi une course farouche où le plus riche gagne (plus).
Dans un autre cas de figure moins reluisant, le spectateur reste imperméable aux louanges de la publicité en adoptant un j’m’enfoutisme affligeant, pour ne pas dire un zapping insouciant. Après tout, il n’a pas demandé à subir une avalanche de spots et d’arguments pompeux.
Lors du mois de ramadan par exemple, le temps consacré aux publicités a doublé… Ce ne sont plus des programmes télévisés ponctués de publicité mais plutôt des publicités ponctuées de programmes télé.
Observons un peu le fond de ces publicités qui passent à la télévision, certaines sont dépourvues de réalisme. Elles ont néanmoins le courage de stimuler nos zygomatiques. Le spot télévisé avec les deux zigotos qui s’amusent comme des fous à jouer les vendeurs ambulants est d’une originalité remarquable. Un jour peut-être notre publicité s’alignerait au niveau de la qualité de l’industrie publicitaire mondiale !
Mais en attendant, toutes les idées sont utiles pour susciter l’achat, du lavage de cerveau jusqu’à l’exagération, Il n’y aura jamais suffisamment de place pour la publicité, elle continuera à faire des ravages. Pour lui résister, il suffit de faire des achats réfléchis et modérés et de résister à ses lubies.
Malgré son côté impudique et totalitaire, les consommateurs ne sont pas dupes… ils sont conscients que la pub fait vivre des familles, donc il vaut mieux faire des compromissions pour titiller ce système à la fois irritant et irremplaçable.
On a beau enquiquiner la chose publicitaire mais chez nous à la rédaction, on n’est pas rancuniers pour un sou. La preuve, on vous laisse avec une page de pub.




Par : Oussama Benjelloun
Pour le magazine Madinati
posted by O.B @ 6:40 PM   5 comments
octobre 01, 2007
L'humoriste Miz
Il a déjà dîné avec Gad Elmaleh, il est soutenu par Hassan Elfad et il s’appelle MIZ, de son vrai nom Hamza Tahri Hassani. A peine 25 ans mais il ne peine pas à faire rire son entourage… Quand on lui demande comment a commencé son histoire avec l’humour, il répond : ‘‘Je pense que le rire fait partie de nous tous. D’après ma mère, à ma naissance, lorsque j’ai vu la gueule de l’infirmière, j’ai piqué un fou-rire au lieu de pleurer…’’
Inutile de vous dire qu’il s’inspire de tout puisqu’il est capable de faire un sketch d’un rien.
Il a tout plaqué (même son Ex) pour s’affirmer autant qu’humoriste Marocain. Miz a déjà fait 300 places au Miami Beach Club ainsi qu’une apparition scénique au Hilton de Rabat sans oublier de multiples interventions radiophoniques.
Intéressé par mon côté Hamida, il m’a contacté en vue de collaborer ensemble et j’ai fini par co-écrire son spectacle en lui composant 2, 3 textes.
Avant de s’attaquer à la grande salle 8 du Megarama en fin d’année, Miz joue son premier stand up show, ‘‘L’Entre’Acte’’ le Samedi 27 Octobre au théâtre Mohammed VI.
Ce type d’ambitions me fait chaud au cœur. Pourvu qu’il y’ait plus d’humoristes et de personnes pour encourager les talents et les arts du spectacle au Maroc !
Je (te) le dis et je le répète ; Bon courage. Just Do It !
posted by O.B @ 12:16 PM   5 comments
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